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PAVOISEMENT DE NOTRE HÔTEL LE 4 JUILLET

Nous avons institué pour notre Hôtel le pavoisement du 4 Juillet en 2011.
Cette initiative se poursuivra au fil des années à venir, pourquoi ?
• « The Fourth of July » 1776 est la date officielle de la Déclaration d’Indépendance des 13
Colonies Britanniques d’Amérique vis-à-vis du Royaume de Grande Bretagne.
Nous pavoisons l’Hôtel dès le 2 Juillet car cette date correspond à la signature par Thomas JEFFERSON au Congrès de PHILADELPHIE, de la Déclaration dont il fut le corédacteur.
Il fallut attendre le 4 Juillet pour que la majorité des 13 Colonies proclame la Déclaration
de PHILADELPHIE.
• Pourquoi PHILADELPHIE ? C’était bien sûr le siège du premier Congrès, mais c’était
aussi le siège de la Société Philosophique Américaine, cercle pensant de discussions, précurseur des Encyclopédistes où Benjamin FRANKLIN, imprimeur, inventeur, francmaçon, philanthrope, joua un rôle majeur dans la Déclaration d’Indépendance dont il fut le co-rédacteur.
• Nommé premier Ambassadeur du Congrès en France dès la fin de l’année 1776, son rôle
sera déterminant pour l’avenir du jeune LA FAYETTE, qui brûle de rejoindre les « insurgents ».
Avec l’appui de Sileas DEAN, Diplomate et Commissaire Américain à Paris, LA
FAYETTE obtint de Benjamin FRANKLIN la fameuse lettre d’introduction auprès de
George WASHINGTON, qui contribua à sceller une amitié filiale, fraternelle et durable.
L’engagement Franc-maçon très actif du jeune LA FAYETTE n’est pas non plus indifférent
aux yeux de Benjamin FRANKLIN et de George WASHINGTON qui, ne l’oublions
pas, prêta serment en Tablier lorsqu’il fut élu Président des Etats-Unis !
LA FAYETTE, à la tête du régiment de Virginie, lors de l’hiver 1777, le plus rude pour
les insurgents, son plaidoyer en France en 1779, pour convaincre l’opinion et LOUIS XVI
de s’engager plus avant en faveur de la révolution américaine, son rôle de commandant
des troupes de Virginie en 1780 et sa contribution à la victoire décisive de YORKTOWN,
sont des épisodes connus de l’Histoire.
• Moins connu sans doute fut l’engagement financier de LA FAYETTE, en faveur de l’armement des troupes de Virginie.
Le jeune LA FAYETTE hérite à 14 ans de l’immense fortune de son grand-père maternel,
le Marquis de LA RIVIÈRE, l’un des hommes d’affaires les plus actifs de son temps.
Une partie de sa fortune contribuera à soutenir l’effort de guerre pour les fusils, les canons, les munitions, les costumes militaires et l’avitaillement !
En souvenir de cet engagement personnel, philosophique, fraternel et financier, le
FONDS DE DOTATION HÔTEL MAZIN-LA FAYETTE, gardien de la mémoire
des lieux, pavoise les fenêtres du RdC Rue, avec la première cocarde à 13 étoiles
qui préfigure le drapeau Américain de Juin 1777.
A l’entrée du 1728 flotte le drapeau des Régiments Virginiens, frappé de cette virile
devise : « SIC SEMPER TYRANNIS » et montrant le Couronne Britannique (le
Roi George III) terrassé par la liberté armée !
• Le devoir de mémoire oblige également à rappeler que l’engagement officiel Français
(hors engagements privés comme celui de LA FAYETTE et celui d’autres fortunes de
l’époque), coûta officiellement à la France 2 millions de livres.
La France donna au Congrès 12 millions de livres, en prêta 12 autres millions. Elle consentit enfin 6 millions de livres pour la reconstruction du pays dévasté par la guerre.
Cela se traduisit en France par un déficit budgétaire immense qui obligea de réunir les
ÉTATS GENERAUX devant la faillite du pays et conduisit à la Révolution Française de
1789, les bonnes réponses structurelles, sociales, économiques et financières n’ayant pu
être apportées.
• Le devoir de mémoire se poursuit chaque année le 4 Juillet au cimetière privé de PICPUS, où fut enterré LA FAYETTE, à coté de son épouse Adrienne, le 22 Mai 1834.
Pourquoi le choix de Picpus ? La mère et les soeurs d’Adrienne de NOAILLES, épouse
LA FAYETTE, sont parmi les 1.300 guillotinés de la place du Trône (devenue la place de
la Nation) et enterrés nuitamment dans les murs de l’ancien couvent des Chanoinesses de
Saint Augustin.
Chaque année donc, un drapeau américain, qui a flotté sur le Congrès des Etats-Unis, est
hissé sur la tombe de LA FAYETTE où les hommages militaires américains lui sont rendus en présence de l’Ambassadeur des Etats-Unis.
• Cette cérémonie émouvante se tient en présence des gardiens de la mémoire de la Révolution Américaine : Cincinnati d’Amérique et de France, Fils de la Révolution Américaine, Filles de la Révolution Américaine, notamment.
• Notre Fonds de Dotation sera représenté cette année à la Cérémonie Officielle par notre
vice-présidente Françoise JOUANNEAU, qui est aussi la co-fondatrice de l’immense
chantier de l’HERMIONE à ROCHEFORT, réplique à l’échelle identique du vaisseau de
LA FAYETTE, de retour en Virginie en 1780. La nouvelle HERMIONE rejoindra les
côtes américaines sans doute en 2014 / 2015.
Paris, le 26 Juin 2012,
Jean-François CHUET,
Président du Conseil d’Administration

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Meilleurs Voeux 2012

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LA BELLE ENDORMIE DU 1728


Quatre mois de restaurations plus tard, notre belle endormie trône désormais sur les cimaises du Salon de Musique du 1728.

Cette sublime grande toile du tout début du 17ème est en cours d’attribution.

Un grand merci a notre restauratrice Isabelle CLEMENT qui a su redonner vie a cette grande huile sur toile qui figure au patrimoine de notre FONDS DE DOTATION  HOTEL MAZIN  LA FAYETTE 1728 .

 

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RESTAURATION DES VANTAUX BOIS DU PASSAGE COCHE

Poses en 1728, les vantaux, fortement dégradés par le temps, ont fait l’objet d’une restauration complète en atelier avec notamment la création des parties basses en chêne façon parquet Versailles. 

Toutes les ferronneries d’origines ont été restaurées et reposées. La clé de 30 cm sera restituée. Les moulures sont d’origines, seules quelques têtes cassées sont reprises.

 

Les vantaux sont de nouveau en état pour les trois prochains siècles, ils fêtent leur 283 ème année !


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Restauration des ventaux du passage cocher

Porte entièrement démontée à l’atelier.

La porte a déjà été démontée et réparée par le passé, de manière grossière. Les morceaux remplacés n’ont pas été assemblés dans les règles de l’art, les assemblages d’origine (tenon mortaises ont même été abimés, voir supprimés). Une grande épaisseur d’enduit cachait l’ensemble.

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RESTAURATION DES VANTAUX DE NOTRE PASSAGE COCHER

Dessinés par Antoine Mazin pour son Hôtel de la rue d’Anjou, les vantaux du passage cocher font l’objet d’une restauration lourde par
LES CHARPENTIERS DE PARIS :

- reprise intégrale des panneaux inférieurs en chêne parquetté, en lieu et place des panneaux métal posés suite sans doutes lors de la grande crue de la Seine du début du 20 em siècle,

- reprise des sculptures dégradées,

- reprise et conservation de tous les éléments de serrurerie ancienne d’époque,

Les vantaux restaurés qui pèsent une tonne seront reposés en Octobre,parallèlement à la finition des éléments décoratifs du passage cocher dont une très belle double paires de demi lanternes reprenant le décor de la suspension centrale .
Ces lanternes ont été réalisées sur nos plans par les ateliers BFA spécialiste de la ferronnerie d’art qui avait déjà signés la restauration des gardes aux corps des fenêtres de l’Hôtel MAZIN LA FAYETTE .

Paris le 22 Août 2011

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Les Trois Glorieuses de La Fayette

Notre Fonds de dotation Hôtel Mazin La Fayette 1728, au 8 de la rue d’Anjou à Paris dans le 8ème arrondissement déroule désormais le calendrier des évènements marquants de notre Hôtel. L’anniversaire des Trois Glorieuses de Juillet 1830, est le prétexte idéal pour saluer la mémoire du Lieutenant Général Marquis de La Fayette dont la devise « Cur Non ? », « Pourquoi pas ? », figure désormais sur le blason – en façade rue- de l’hôtel Mazin qui fut sa dernière demeure.

Voici le film des évènements de Juillet 1830 qui permettent de mieux comprendre ce personnage hors du commun cultivant l’héroïsme, la légitimité et l’amour de la constitution avec une obstination qui frisa parfois l’intransigeance, provoque tout du moins l’étonnement, mais force toujours le respect.

26 Juillet 1830

Encouragé par Polignac, Charles X publie les fameuses 4 ordonnances de Juillet, par lesquelles il suspend la liberté de la presse, dissout la Chambre fraîchement élue, modifie la loi électorale et renvoie aux calendes automnales la prochaine élection. C’est le point d’orgue d’une tension extrême entre le souverain ultra monarchiste et les libéraux, dont La Fayette est le ténor écouté à la Chambre des Députés, malgré ses soixante-treize ans.

27 Juillet 1830

Les premières barricades et les premiers coups de feu éclatent dans la capitale. Au 8, rue d’Anjou dans les murs de l’Hôtel Mazin, on presse La Fayette de prendre la tête du mouvement qui commence comme une émeute et s’érige aussitôt en insurrection populaire.

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28 Juillet 1830

La Fayette proclame la faillite de la légalité et l’urgence d’un gouvernement provisoire alors que le Maréchal Marmont, à la tête des troupes royalistes, fait tirer au canon sur les insurgés. Le roi et ses ministres sont déclarés « ennemis publics de la Patrie ».

29 Juillet 1830

La Fayette est nommé Commandant en Chef de la Garde Nationale, poste militaire suprême du pays. Il dirige désormais l’insurrection depuis l’Hôtel de Ville, centre nerveux des insurgés, et de son appartement du 8, rue d’Anjou, sa résidence parisienne.

L’après midi, les troupes royalistes sont défaites au Louvre où elles sont retranchées mais le tribu payé est lourd : près de mille morts et cinq mille blessés pour cette seule journée de Juillet.

On invite de partout La Fayette à se déclarer et à prendre en main les destinées de la jeune république. L’homme hésite, sans doute affaire de légitimité ; il eût aimé, comme son ami et père spirituel Georges Washington, recevoir son mandat d’un Congrès ou d’une Chambre.

Le pouvoir est à portée de sa main, mais il lui faut cette légitimité qui n’est pas au rendez-vous de l’Histoire. L’autocratie le répulse, il tergiverse, lasse puis se résigne.
Le champ, désormais libre pour l’alternative Orléaniste conduite par Thiers, La Fayette exige des garde-fous constitutionnels : le Prince, certes, mais une Chambre indépendante du monarque et gardienne des intérêts du peuple et de la France, tel est le fondement de l’éphémère constitution de l’Hôtel de Ville.

31 Juillet 1830

Sur le balcon de l’Hôtel de Ville, La Fayette drape Orléans des trois couleurs bleu-blanc-rouge et, devant le peuple hésitant, fait roi Louis-Philippe par l’accolade qu’il lui donne.

Louis-Philille d’Orléans sera tout sauf le monarque constitutionnel tant désiré, la constitution de l’Hôtel de Ville bien vite enterrée et ses principes jamais appliqués !

Le « Héros des Deux Mondes », l’homme écartelé de la Révolution de 1789, l’homme qui le 21 Juin 1815 scelle la chute de Napoléon, l’homme à qui la France se donne en cette fin de Juillet 1830, retourne seul à son cher logis, dans les murs de cet hôtel particulier chargé d’Histoire, où le tout monde de la politique, de l’économie et des finances, des Beaux Arts et des Sciences, lui rendent visite jusqu’à son dernier souffle, le 20 mai 1834.

Le président du conseil d’administration du Fonds de dotation Hôtel Mazin La Fayette 1728, la directrice générale du 1728 tiennent à marquer ces Trois Glorieuses d’une pierre blanche, car elles furent l’apothéose du Lieutenant Général Marquis de La Fayette, Héros des Deux Mondes, esthète de la Liberté, prince de la conviction, qui désormais repose aux côtés de son épouse dans ce cimetière de Picpus plus connu outre Atlantique qu’à Paris et aux côtés des guillotinés de la Terreur, ce qui convient ô combien à ce « French paradoxe », qui était plus que légitime au Panthéon.

Jean-François Chuet

Yang Lining
Directrice générale du 1728

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PAVOISEMENT DE JUILLET

pavoisement-juilletACTE 1

L’HÔTEL MAZIN LA FAYETTE édifié par Antoine MAZIN en 1728 et qui fut la dernière demeure de LA FAYETTE (1834), pavoise les grands événements de Juillet qui marquèrent la vie du « Héros des deux mondes ».

DECLARATION D’ INDEPENDANCE

DES 13 PREMIERS ETATS AMERICAINS

LE 4 JUILLET 1776.


pavoisement1COCARDE A 13 ETOILES

Cette cocarde est la première expression du tout premier Congrès de Philadelphie des 13 Etats « insurgents » contre la couronne Britannique de Georges III.

La rencontre à Paris du tout jeune LA FAYETTE en juin 1776 (il a 19 ans) avec Sileas DEANE, Délégué officieux du Congrès, est déterminante pour l’engagement américain du jeune officier idéaliste qui mettra son talent militaire et sa fortune au service de la cause de l’indépendance Américaine.

Benjamin FRANKLIN, qui plaide également à Paris, la cause des Insurgents, donnera toutes les introductions nécessaires. « La Victoire », première navire armée par LA FAYETTE sur ses deniers cinglera sur CHARLESTON en Mai-Juin 1777.

pavoisement2SIC SEMPER TYRANNIS

Le drapeau de la division des Virginiens est sans équivoque, Georges III à terre terrassé par la Victoire !

Choisi par Georges WASHINGTON, virginien, commandant en chef de l’insurrection, ce drapeau sera celui de la division des Virginiens équipés grâce aux finances du jeune Général LA FAYETTE et qui s’illustra sur les champs de bataille jusqu’à la victoire décisive de YORKTOWN le 18 octobre 1781.

Si la France resta longtemps ingrate pour LA FAYETTE, le premier des Virginiens, Georges WASHINGTON écrivait le 8 décembre 1784 au jeune Général de 27 ans :

« Je n’ai pas de mots qui puissent exprimer toute l’affection que j’ai pour vous et je ne l’essaie même pas… ».

pavoisement3LOUISIANE

Cet état est sans doute celui qui a le plus remercié

LA FAYETTE lors de « son voyage triomphal » de 1824 (il avait 67 ans), en lui donnant le nom d’une ville aujourd’hui importante et d’un comté (plusieurs comtés et même une montagne porte le nom de LA FAYETTE aux Etats Unis).

Ce territoire du Mississipi exploré par De La Salle en 1682 prit le nom de Louisiane en hommage à Louis XIV.

La Louisiane ne devint Américaine qu’en 1803 vendue cette année là par Napoléon I.

Ces cocardes et drapeaux pavoisent les balcons et les entrées de l’HÔTEL MAZIN LA FAYETTE ce 4 juillet 2011.

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L’été au 1728

L’été au 1728
Dixième carte d’été depuis notre ouverture en Février 2002 et cinquième carte signée Géraldine Rumeau, chef des cuisines. Plus grande simplicité, plus grande maturité, plus large place aux saveurs et toujours la première fraîcheur de nos produits. Ce n’est pas encore un anniversaire mais déjà 300.000 hôtes servis dans les murs de l’Hôtel Mazin La Fayette édifié en 1728.

Un formidable bouche à oreille en près de 100 langues pour un lieu différent dédié aux produits gourmands, aux vins d’auteurs et aux Beaux Arts.

Notre Fonds de Dotation présente aujourd’hui dans les murs, une collection d’œuvres d’art unique qui s’étoffe d’année en année démontrant ainsi que restauration et philanthropie peuvent faire bon ménage.
Offrir du plaisir, de l’esthétique, des saveurs, de belles notes, de bons vins, du bien être, dans un ensemble muséal vivant telle est la passion intacte qui nous anime au quotidien.

Jean-François CHUET
Fondateur

The summer at the 1728
This is our tenth summer menu since our opening in February 2002 and Geraldine Rumeau’s
- our chef – fifth’s. More simplicity, more maturity, a larger space given to flavours and always products of the first freshness. This is not an anniversary yet, but already 300.000 guests served within the walls of the Mazin La-Fayette Hotel built in 1728.
A wonderful word-of-mouth in almost 100 languages for a different place dedicated to gastronomy products, artistic wines and fine arts. Today, our Endowment Funds displays in our walls a collection of unique works of art, which fills out year after year proving that cooking and philanthropy can get on well. To offer some pleasure, some beauty, some flavours, and beautiful notes, some good wine and some well-being in a lively and spirited gallery collection, this is our intact passion and what motivates us everyday.

Jean-François CHUET
Fondateur

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Implantation du buste DE LA FAYETTE

Implantation du buste de MARIE-PAUL-JOSEPH-GILBERT MOTIER, MARQUIS DE LA FAYETTE dans la cour d’honneur de l’Hôtel Mazin La Fayette.

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