Archives de catégorie : Actualités

Implantation du buste DE LA FAYETTE

Implantation du buste de MARIE-PAUL-JOSEPH-GILBERT MOTIER, MARQUIS DE LA FAYETTE dans la cour d’honneur de l’Hôtel Mazin La Fayette.

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The Second International Chinese Instrumental Competition

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le 1728 sur le site e-mag déco

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Fonds de dotation

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27 – 28 – 29 juillet 1830 : les Trois Glorieuses de La Fayette (mise à jour)

L’achèvement du programme de restauration l’Hôtel Mazin La Fayette au 8 de la rue d’Anjou à Paris dans le 8ème arrondissement et bien sûr l’anniversaire des Trois Glorieuses de Juillet 1830, sont le prétexte idéal pour saluer la mémoire du Lieutenant Général Marquis de La Fayette dont la devise « Cur Non ? », « Pourquoi pas ? », figure désormais sur le blason – en façade rue- de l’hôtel Mazin qui fut sa dernière demeure.

Voici le film des évènements de Juillet 1830 qui permettent de mieux comprendre ce personnage hors du commun cultivant l’héroïsme, la légitimité et l’amour de la constitution avec une obstination qui frisa parfois l’intransigeance, provoque tout du moins l’étonnement, mais force le respect.

26 Juillet 1830

Encouragé par Polignac, Charles X publie les fameuses 4 ordonnances de Juillet, par lesquelles il suspend la liberté de la presse, dissout la Chambre fraîchement élue, modifie la loi électorale et renvoie aux calendes automnales la prochaine élection. C’est le point d’orgue d’une tension extrême entre le souverain ultra monarchiste et les libéraux, dont La Fayette est le ténor écouté à la Chambre des Députés, malgré ses soixante-treize ans.

27 Juillet 1830

Les premières barricades et les premiers coups de feu éclatent dans la capitale. Au 8, rue d’Anjou dans les murs de l’Hôtel Mazin, on presse La Fayette de prendre la tête du mouvement qui commence comme une émeute et s’érige aussitôt en insurrection populaire.

28 Juillet 1830

La Fayette proclame la faillite de la légalité et l’urgence d’un gouvernement provisoire alors que le Maréchal Marmont, à la tête des troupes royalistes, fait tirer au canon sur les insurgés. Le roi et ses ministres sont déclarés « ennemis publics de la Patrie ».

29 Juillet 1830

La Fayette est nommé Commandant en Chef de la Garde Nationale, poste militaire suprême du pays. Il dirige désormais l’insurrection depuis l’Hôtel de Ville, centre nerveux des insurgés, et de son appartement du 8, rue d’Anjou, sa résidence parisienne.

L’après midi, les troupes royalistes sont défaites au Louvre où elles sont retranchées mais le tribu payé est lourd : près de mille morts et cinq mille blessés pour cette seule journée de Juillet.

On invite de partout La Fayette à se déclarer et à prendre en main les destinées de la jeune république. L’homme hésite, sans doute affaire de légitimité ; il eût aimé, comme son ami et père spirituel Georges Washington, recevoir son mandat d’un Congrès ou d’une Chambre.

Le pouvoir est à portée de sa main, mais il lui faut cette légitimité qui n’est pas au rendez-vous de l’Histoire. L’autocratie le répulse, il tergiverse, lasse puis se résigne.
Le champ, désormais libre pour l’alternative Orléaniste conduite par Thiers, La Fayette exige des garde-fous constitutionnels : le Prince, certes, mais une Chambre indépendante du monarque et gardienne des intérêts du peuple et de la France, tel est le fondement de l’éphémère constitution de l’Hôtel de Ville.

31 Juillet 1830

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Sur le balcon de l’Hôtel de Ville, La Fayette drape Orléans des trois couleurs bleu-blanc-rouge et, devant le peuple hésitant, fait roi Louis-Philippe par l’accolade qu’il lui donne.

Louis-Philille d’Orléans sera tout sauf le monarque constitutionnel tant désiré, la constitution de l’Hôtel de Ville bien vite enterrée et ses principes jamais appliqués !

Le « Héros des Deux Mondes », l’homme écartelé de la Révolution de 1789, l’homme qui le 21 Juin 1815 scelle la chute de Napoléon, l’homme à qui la France se donne en cette fin de Juillet 1830, retourne seul à son cher logis, dans les murs de cet hôtel particulier chargé d’Histoire, où le tout monde de la politique, de l’économie et des finances, des Beaux Arts et des Sciences, lui rendent visite jusqu’à son dernier souffle, le 20 mai 1834.

Le fondateur du 1728 et sa directrice générale tiennent à marquer ces Trois Glorieuses d’une pierre blanche, car elles furent l’apothéose du Lieutenant Général Marquis de La Fayette, Héros des Deux Mondes, esthète de la Liberté, prince de la conviction, qui désormais repose aux côtés de son épouse dans ce cimetière de Picpus plus connu outre Atlantique qu’à Paris et aux côtés des guillotinés de la Terreur, ce qui convient ô combien à ce « French paradoxe », qui était plus que légitime au Panthéon.

Les Trois Glorieuses figurent désormais au calendrier des événements du 1728 et, dès 2010, les drapeaux les plus chers à La Fayette orneront autour de son blason les balcons des salons de l’Hôtel Mazin-La Fayette : le drapeau de son régiment d’Insurgents rappelant la fougue de son engagement dès sa première jeunesse, le drapeau de la jeune Confédération américaine qui lui voua et continue de lui vouer une telle reconnaissance, le drapeau de sa chère Garde Nationale dont il fut par deux fois le Commandant en Chef aux heures cruciales de l’Histoire, et le drapeau tricolore que nous lui devons et qui représente par excellence les symboles de la Liberté, de la Fraternité et de l’Egalité.

Jean-François Chuet
Fondateur du 1728

Yang Lining
Musicienne, Concertiste
Directrice générale du 1728

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4 juillet 2009 : une allure d’Independance Day au 1728

Le 1728 fête cette année l’Independance Day avec le retour du statuaire du Général La Fayette, héros des Deux Mondes, au 8, rue d’Anjou.

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Ce statuaire, réalisé par David d’Angers en 1829, est une commande du Congrès Américain avec celui de Georges Washington. Ces deux bustes trônent aujourd’hui dans la salle des Congrès.

Le tirage en bronze, d’exceptionnelle qualité, réalisé par l’atelier et bronzier d’art Candide, rejoint les sculptures du 1728.

Pour la circonstance, Alain Trampoglieri, Les Marianne d’Or, et organisateur de l’exceptionnelle exposition de photos « Obama à Lafayette » pose ici (à droite) à côté du statuaire de La Fayette avec Jean-François Chuet, fondateur du 1728.

Le 1728 est situé dans les anciens salons de réception de l’Hôtel Mazin-La Fayette, où vécut le Général Marquis de La Fayette de 1827 à sa mort, en 1834.

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Le « Tout Monde » dans les salons du 1728

Le « Tout Monde » dans les salons du 1728
Le « Tout Monde » dans les salons du 1728

Le dîner privé au 1728 de Madame Michelle Bachelet, Président du Chili, et de plusieurs de ses ministres le vendredi 29 mai 2009, précédé quelques jours plus tôt de celui du Président du Pakistan, Asif Ali Zardari ; du dîner privé de Qian Qi Chen, ancien Premier Ministre Chinois ; la réception officielle de son Excellence Stephen Harper, Premier Ministre du Canada en exercice, invité par le Président Nicolas Sarkozy en juin 2007, … s’inscrivent dans la tradition initiée par La Fayette, dont l’hôtel particulier de la rue d’Anjou fut la dernière demeure.

Déjà le « Tout Monde » de l’Europe à l’Amérique visitait le héros « des deux Mondes », dont les combats pour la Liberté enthousiasmaient son temps.

Les limousines présidentielles ont succédé aux calèches, mais l’esprit demeure intact et la tradition se perpétue rue d’Anjou, comme si l’âme de la maison inspirait toujours et encore le « Tout Monde » contemporain.

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Nouveau site internet dédié à l’hôtel Mazin

L’hôtel particulier construit en 1728 dans les salons duquel le Restaurant 1728 se trouve a dorénavant son site internet : www.hotelmazinlafayette.com

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Yang Lining, musicienne, concertiste, restauratrice et PDG

Pékinoise de naissance, Yang Lining découvre la musique à l’âge de 9 ans et le Gu Qin (cithare classique) à14 ans. Elève des plus grands maîtres du plus noble instrument classique de la Chine, et primée au Conservatoire Central de Pékin, Yang Lining débute très tôt sa carrière de concertiste solo, en Chine d’abord, puis au Japon, enfin en Europe où elle se fixe  à Paris en 1987.

Concerts, enregistrements, tournées internationales séenchaînent jusqu’en 2000 où Yang Lining souhaite explorer d’autres voies. Experte en thé, elle décide d’ouvrir son propre salon.

L’Hôtel Mazin-La Fayette au 8, rue d’Anjou offre des opportunités qu’elle saisira en rachetant les anciens salons de réception de l’Hôtel qui sont en complète déshérence. Elle n’est pas rebutée par les façades lépreuses de ce lieu chargé d’Histoire où vécu La Fayette et pressent le formidable potentiel de ce lieu unique à  Paris.

2001 voit l’ouverture des deux premiers salons, suivie chaque année par la renaissance d’un nouveau salon jusqu’en 2005, où le 1728 prend toute sa dimension de restaurant gastronomique / galerie d’art / salon de thé (450 m² dédiés aux Beaux Arts des 17eme, 18eme et 19emesiècles et à  l’archéologie chinoise dont Yang Lining est collectionneuse.

Yang Lining, qui a vécut enfant la fin des années rouges de la Révolution Culturelle, est restée choquée par la destruction du patrimoine artistique et l’autodafé des partitions et instruments anciens qui sont partis en fumée dans cette folie des hommes. Sa voie est donc tracée et elle souhaite bâtir pour la génération future. Gestionnaire avisée, elle crée son holding patrimonial dont elle est la gérante et contrôle désormais 100% de son capital.

Elle vient d’être nommée Président Directeur Général de la SA ESPACE DRAGON, société de gestion du 1728.

Le 1728 a réalisé en 2007 un CA HT de 2,2 M€ et servi un peu plus de 30.000 couverts à  l’heure du déjeuner et du dîner. Le 1728 développe également une activité de privatisation de salons pour des opérations événementielles corporate (dîners de gala, réception, cocktails) qui a représenté 460.000 € de CA HT en 2007.

Yang Lining réfléchit et travaille à  la création d’un institut dont la vocation sera d’être une passerelle entre les Beaux Arts français et européens du 18eme siècle qu’elle affectionne, et les Beaux Arts chinois, plus particulièrement les périodes Song et Ming et qui ont sa préférence.

L’instrument de concert favori de Yang Lining est une cithare Ming datée de 700 ans. Ce projet muséal et de lieu d’échanges culturels et musicaux franco-chinois devrait voir le jour dans les trois années à  venir.

Yang Lining a été reçue par ses pairs en 2007 Grand Maître de cithare classique, distinction la plus élevé pour un musicien du à« noble art».

 

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