Yang Lining, musicienne, concertiste, restauratrice et PDG

Pékinoise de naissance, Yang Lining découvre la musique à l’âge de 9 ans et le Gu Qin (cithare classique) à14 ans. Elève des plus grands maîtres du plus noble instrument classique de la Chine, et primée au Conservatoire Central de Pékin, Yang Lining débute très tôt sa carrière de concertiste solo, en Chine d’abord, puis au Japon, enfin en Europe où elle se fixe  à Paris en 1987.

Concerts, enregistrements, tournées internationales séenchaînent jusqu’en 2000 où Yang Lining souhaite explorer d’autres voies. Experte en thé, elle décide d’ouvrir son propre salon.

L’Hôtel Mazin-La Fayette au 8, rue d’Anjou offre des opportunités qu’elle saisira en rachetant les anciens salons de réception de l’Hôtel qui sont en complète déshérence. Elle n’est pas rebutée par les façades lépreuses de ce lieu chargé d’Histoire où vécu La Fayette et pressent le formidable potentiel de ce lieu unique à  Paris.

2001 voit l’ouverture des deux premiers salons, suivie chaque année par la renaissance d’un nouveau salon jusqu’en 2005, où le 1728 prend toute sa dimension de restaurant gastronomique / galerie d’art / salon de thé (450 m² dédiés aux Beaux Arts des 17eme, 18eme et 19emesiècles et à  l’archéologie chinoise dont Yang Lining est collectionneuse.

Yang Lining, qui a vécut enfant la fin des années rouges de la Révolution Culturelle, est restée choquée par la destruction du patrimoine artistique et l’autodafé des partitions et instruments anciens qui sont partis en fumée dans cette folie des hommes. Sa voie est donc tracée et elle souhaite bâtir pour la génération future. Gestionnaire avisée, elle crée son holding patrimonial dont elle est la gérante et contrôle désormais 100% de son capital.

Elle vient d’être nommée Président Directeur Général de la SA ESPACE DRAGON, société de gestion du 1728.

Le 1728 a réalisé en 2007 un CA HT de 2,2 M€ et servi un peu plus de 30.000 couverts à  l’heure du déjeuner et du dîner. Le 1728 développe également une activité de privatisation de salons pour des opérations événementielles corporate (dîners de gala, réception, cocktails) qui a représenté 460.000 € de CA HT en 2007.

Yang Lining réfléchit et travaille à  la création d’un institut dont la vocation sera d’être une passerelle entre les Beaux Arts français et européens du 18eme siècle qu’elle affectionne, et les Beaux Arts chinois, plus particulièrement les périodes Song et Ming et qui ont sa préférence.

L’instrument de concert favori de Yang Lining est une cithare Ming datée de 700 ans. Ce projet muséal et de lieu d’échanges culturels et musicaux franco-chinois devrait voir le jour dans les trois années à  venir.

Yang Lining a été reçue par ses pairs en 2007 Grand Maître de cithare classique, distinction la plus élevé pour un musicien du à« noble art».

 

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